1/3 – LE MENTAL – Sommes-nous victimes de notre esprit ? Peut-il être néfaste de trop penser ?

La pensée peut-elle impacter notre santé ?


Notre ressenti
est une voix qui peut nous connecter à notre corps, notre intérieur, à nous-même. Car nous pouvons ressentir toutes les zones du corps. 

La pensée et notre mental eux, peuvent quant-à eux, nous en éloigner. Soit l’on pense, soit l’on ressent, mais il nous est difficile de faire les deux en même temps.

Vous pouvez faire le test en portant par exemple votre attention vers votre main droite, pour la ressentir selon ses différents aspects et recevoir en retour de nombreuses informations vous permettant justement de mieux la percevoir.

La concentration que vous mettez en place à cet instant ne permet normalement pas à votre cerveau de penser à ce que vous allez manger au déjeuner. Et inversement, vous pouvez tenter de ressentir votre main lorsque vous pensez à votre déjeuner mais vous ne pourrez recevoir autant d’informations que si vous vous y pleinement concentré.

Alors imaginez ! À chaque fois que vous pensez, ou que votre attention est captée, régulièrement, vous vous déconnectez de votre corps. Vous vous coupez un peu plus de tous les signaux que vous envoie votre corps pour vous connecter entièrement à la tâche que vous devez réaliser, ou à la discussion que vous venez d’avoir.

Alors, êtes-vous réellement connecté à votre corps ?

 

Mon constat de thérapeute, d’ostéopathe, est que les problématiques corporelles, notamment celle de la douleur, s’inscrivent souvent dans un état de déconnexion au corps précédant généralement cette même douleur.

En réalité, pour être plus précis, c’est l’esprit qui sous la charge du mental, s’éloigne du corps. Pendant cet éloignement le corps peut-être mal utilisé ou subir les conséquences du stress via les mécanismes somato-émotionnels… 

Ce sont les tensions qui « débarquent » dans notre organisme.

Le mental nous fait nous surpasser, oui ! Mais parfois au détriment du corps… 

Le corps va donc subir directement les conséquences de ce mauvais réglage.
De plus, les pensées, notre stress, nos attitudes, nos émotions, les traumatismes physiques, chimiques et émotionnels peuvent affecter défavorablement notre organisme en créant le terreau fertile porteur de cette « déconnexion » au corps ou altérer notre ressenti normalement adéquat ou initialement programmé. Cela peut favoriser en quelque sorte une certaine dualité entre le corps et l’esprit.
Cette mauvaise connexion empêche pour finir les bons processus d’adaptation donc d’autorégulation.


En d’autre sorte, dans un monde ou c’est l’esprit qui domine (« je pense donc je suis »), nous passons la plupart de notre temps à penser, à nous laisser porter par notre mental et cela peut contribuer à la perte d’équilibre entre le corps et l’esprit et favoriser l’émergence de nombreuses problématiques.–

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