Dans un monde ou nous passons la plupart de notre temps à penser ou à effectuer des tâches cérébrales, où nous nous laissons facilement porter par notre mental, nous pouvons facilement observer que c’est l’esprit qui domine et le « je pense donc je suis », si cher au philosophe R. Descartes.
Ce réveil des consciences nécessaire du 17ème siècle n’aurait-il pas délaisser un caractère important de notre humanité ? Sommes nous uniquement des êtres cérébraux ? Ou notre « valeur » intrinsèque serait proportionnelle à notre capacité à penser toujours plus loin et toujours plus longtemps ? Notre pensée ne pourrait-elle pas nous mener vers la perte d’un équilibre entre la santé de notre corps et celle de notre esprit ? D’autant plus aujourd’hui, avec la vie qui s’accélère et notamment avec la surexposition de nos cerveaux à l’information…
Dans notre quotidien, notre corps est bien souvent au service de notre mental. Un corps très souvent statique, en position assise. Hors, la santé se cultive à la fois dans la mobilité mais aussi dans l’immobilité. La santé se trouve dans l’équilibre subtil entre le temps que l’on consacre au bon fonctionnement de son corps et à celui que l’on octroie au développement de son esprit. Quoi qu’il en soit ces deux notions finiront par converger l’une vers l’autre.
Qu’en est-il alors du caractère sentient de l’Homme et de notre capacité à nous ressentir ? À ressentir le monde, notre corps et nos organes ?
L’écoute des signaux qui nous viennent de notre corps est fondamentale dans notre capacité à nous adapter de façon instinctive en chaque instant que ce soit au niveau respiratoire, postural, locomoteur ou encore digestif…
Il peut donc être opportun de donner de l’attention à son corps. De faire converger l’esprit vers le corps en lui donnant une attention bienveillante et chaleureuse, de l’écouter. Lui dispose d’une vérité, d’un savoir exceptionnel, il connait en chaque instant ce qu’il y a de bon pour nous car il n’a qu’un seul objectif, cultiver l’équilibre et notre santé !
Nous devons alors développer notre capacité à nous ressentir, à ressentir notre corps, et à être profondément connecté à notre environnement, la terre et l’univers.
La connexion à nous, mais aussi à notre environnement… Ces deux notions sont inséparables pour retrouver cet équilibre, fondement de notre santé. Car l’être humain est aussi une horloge biologique connectée au cosmos. Réalité quelque peu oubliée dans notre civilisation occidentale.
Car oui, la santé de l’homme et de la terre sont inter-liées car ils partagent la même réalité, le même substrat.
Alors il devient primordial de ressentir. De prendre le temps de débrancher nos pensées, de « couper » pour nous resserrer à la fois sur nos ressentis internes, mais aussi externes. De moins « mentaliser » pour re-devenir un peu plus « instinctif » et ainsi retrouver le juste équilibre entre le corps et l’esprit. Retrouver l’équilibre entre la vie que l’on pense expérimenter, et l’expérimentation de la vie.
Ceci est la mission de SYNTONI, oeuvrer vers l’unification du corps et de l’esprit et guider les gens vers leurs re-connexion pour prévenir et réguler les dérèglements du corps.
SYNTONI – Je ressens donc je suis