LE SYNDROME DE L’INTESTIN IRRITABLE

Maladie chronique du tube digestif qui touche de plus en plus de personnes (10/15 % de la population française)*.
Elle est caractérisé par un « mal-être » physique, abdominal pouvant s’étendre à la santé émotionnelle des patients. En effet, les liens entre alimentation et dépression sont maintenant établis. Les symptômes sont souvent majorés par les prises alimentaires. Manger peut alors devenir une source importante de stress et d’angoisse.  Le ventre prend en conséquence, une place considérable dans le quotidien des patients. Cette maladie altère énormément la qualité de vie de ces derniers.

ATTENTION : pour toutes douleurs inhabituelles, ou symptômes que vous ne connaissez pas, il est impératif de consulter un avis médical afin d’écarter toute autre pathologie.

 

Le syndrome de l’intestin irritable allie 3 symptômes. Les douleurs, les ballonnements, et les troubles du transit.
Après avoir réalisé les examens complémentaires pour s’assurer qu’aucune autre maladie n’étaient à l’origine des symptômes, la réunion de ces 3 symptômes permet de poser le diagnostique.

En réalité, il n’y a pas de traces visibles de cette maladie dans les tissus des patients. Ce n’est pas une maladie que l’on détecte à l’IRM ou à l’échographie. C’est plutôt l’absence de lésion visible et la concomitance de ces trois symptômes qui portent le diagnostique.

Dans cet article j’aborderais mon hypothèse concernant les causes de cette pathologie. Je développe dans le guide découverte de la méthode SYNTONI en profondeur l’ensemble des mécanismes qui selon moi, mène à l’apparition de la colopathie fonctionnelle ou du syndrome de l’intestin irritable (SII).

Le guide découverte GRATUIT

 

Notre ventre contiendrait pas loin de 200 millions de neurones, certains scientifiques lui ont donc confié le nom de deuxième cerveau.

Je parle de cerveau microbiotique car la richesse de la vie bactérienne présente dans notre ventre détient un rôle primordial dans notre santé intestinale et qu’elle est directement synchronisée aux neurones de notre abdomen.

En effet, ce système nerveux quasiment autonome est est un système d’adaptation permettant à nos intestins de s’adapter en temps réel à la digestion de notre chyme par les bactéries intestinales. Il nous permet donc d’avoir par le biais de la motricité intestinale une voix de réponse directement « connectée » aux besoins de notre microbiote et à l’état de « notre » digestion.
Je dis « notre » car il faut bien comprendre, que ce sont nos bactéries qui digèrent, et que nous et nos muqueuses, nous absorbons.

Notre microbiote intestinal est au contact quotidiennement, de notre alimentation. Il est à l’origine de la production de certaines substances chimiques comme des hormones, notamment la sérotonine et la dopamine. Elles ont un rôle très important dans notre bien-être émotionnel. Il est aussi à l’origine des gaz se faisant ressentir comme des ballonnements et pouvant être douloureux.

Nous pouvons noter que la qualité de notre alimentation s’est particulièrement dégradée au cours des dernières décennies.
Les études scientifiques le montre les aliments seraient devenus beaucoup moins qualitatifs. Certains nutritionnistes parlent même aujourd’hui de « calories vides » .

Notre cerveau intestinal se retrouve fréquemment surchargé par la quantité, la toxicité et la qualité des « informations » que l’on retrouve communément dans une alimentation traditionnelle aujourd’hui, qui est de plus en plus « industrialisée » (les pesticides, les édulcorants, agents de texture, le sucre). Chaque aliment contient des quantités importantes « d’informations » qui peuvent jouer sur la réalité microscopique, et au long cours déstabiliser considérablement les familles microbiennes et le « climat microbien » à l’intérieur de nos intestins.
Cela à tendance à dérégler notre flore intestinale et à participer plus facilement à l’irritation de la muqueuse intestinale et l’émission de gaz par notre microbiote.

Nos microbiotes (intestinaux, de la peau, des muqueuses…) sont certainement une des voies de recherche les plus prometteuses des 10 ou 20 prochaines années afin de mieux comprendre l’apparition des maladies. Ils sont d’une grande importance dans la santé du corps et des organes.

 

À cette saturation d’informations chimiques s’ajoutent la surcharge du cerveau « crânien ».

Comme nous l’avons vu, les ballonnements sont liés à notre alimentation mais ils peuvent également dépendre de notre état émotionnel. Il existe donc une composante psychosomatique dans le syndrome de l’intestin irritable.

En effet, notre corps garde en mémoire toutes les expériences, qu’elles soient positives ou négatives autour de nos repas.
Lorsque l’on accumule des expériences négatives, elles s’impriment dans notre cerveau. Manger peut alors devenir une source importante de stress, d’appréhension. C’est spécialement ce qui crée plus de complexité dans la prise en charge des douleurs chroniques.

Il est alors fondamental de prendre le temps de se défaire de cette empreinte négative avant de s’alimenter, afin de montrer un chemin vertueux au corps.

Notre cerveau crânien sera donc en lien direct avec notre mémoire émotionnelle des repas, mais aussi avec notre état émotionnel général et notre niveau de stress ou d’anxiété au cours de notre vie, de nos semaines, ou de notre journée. C’est pour cela que l’on recommande de manger en conscience et non au téléphone ou devant son ordinateur.

De plus, nous sommes de plus en plus absorbé par les réalité extérieures à notre corps, notamment par l’intermédiaire du digital. Il nous déconnecte plus facilement des signaux précurseurs d’adaptations que peut nous envoyer notre corps. Le processus de lâcher-prise est de plus en plus difficile. Ecrans, notifications, interactions, informations, publicités surchargent l’ensemble de notre pôle mental. Notre cerveau emmagasine chaque jour des millions de bits d’informations ! La mémoire vive arrive à saturation, et les tâches ou les échanges d’informations, les processus de régulation se font moins facilement, moins rapidement.

La saturation de ces deux cerveaux pourrait avoir tendance à les éloigner en rendant plus difficile les interactions et les pouvoirs de régulation qu’ils peuvent avoir l’un sur l’autre. Cet éloignement engendrerait une altération de la connexion de notre conscience avec notre ventre, ou un centrage de la relation autour de la douleur ou d’une hypersensibilité nerveuse de toute la sphère abdominale.

 

Pour récapituler, la digestion de notre alimentation se fera par l’intermédiaire de nos deux cerveaux, et les symptômes digestifs qui durent sont bien souvent bilatéraux. Petit à petit un déséquilibre s’installe entre ces deux pôles.

La méthode SYNTONI propose une prise en charge globale pour « reconnecter » ces deux cerveaux.

Apprenez à écouter en profondeur votre ventre, et à le ressentir d’une autre façon grâce au premier guide de la méthode :

 GUIDE DIGESTION

 

Pour en savoir plus sur vos organes digestifs : écouter gratuitement ici (Chaîne Youtube)

 

Comment la méthode SYNTONI agit sur les symptômes ballonnements, douleurs, troubles du transit ?
Notre ventre se trouve au carrefour des membres inférieurs et supérieurs. Nos intestins et nos bactéries évoluent dans un milieu relativement souple, facilement déformable. Notre posture, notre activité physique, notre respiration et même nos émotions peuvent donc facilement exercer une force ou une tension sur ce monde microscopique.

Vous aborderez chacun de vos organes avec des exercices de respiration spécifiques qui vous permettront rapidement de dénouer les tensions internes. Cela améliorera la souplesse et la mobilité de vos organes, leur permettant ainsi de meilleures adaptations. De cette manière, vous pourrez apaiser vos épisodes de ballonnements et de douleurs.

Ces exercices de respiration, et les méditations ont également été conçu pour apaiser le système nerveux, vos nerfs au sein de votre ventre. Vous permettant cette fois d’améliorer la motricité de vos intestins pour réguler votre transit. Ils vous permettront aussi de développer votre sens intéroceptif pour que vous puissiez être mieux connectés à vos organes digestifs et leur réalité. Vous porterez tout au long des exercices et des méditations, une attention positive vers votre ventre pour placer soigneusement votre énergie dans des endroit stratégiques afin de vous débarrasser des problématiques. L’ensemble de la méthode s’évertuera à inscrire en vous une image positive de cette zone afin d’encourager votre mental dans la direction optimale.

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